Après la visite d’Emmanuel Macron ce lundi au Mondial de l’Auto de Paris, le gouvernement annonce aujourd’hui de nouvelles aides publiques pour la filière automobile française afin d’atteindre l’objectif fixé, de produire deux millions de véhicules électriques par an en France en 2030, et de décarboner le parc auto français.
Emmanuel Macron a reçu un joli cadeau du patron de Stellantis, Carlos Tavares, lors de son déplacement au Mondial de l’Automobile de Paris hier. La promesse est que 12 futurs modèles électriques du Groupe
seront fabriqués en France. Un succès immédiatement célébré par les dirigeants dans un communiqué envoyé il y a quelques minutes :
« Suite au déplacement du président de la République la veille, Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances, de l’Industrie et de la Souveraineté numérique et Roland Lescure Industrie confirme l’attribution de 15 nouveaux modèles de véhicules électriques en provenance des usines françaises de Renault et de Sterantis dans les années à venir.»
Avec l’objectif de produire 2 millions de voitures électriques en France d’ici 2030, le gouvernement a déjà décidé d’ouvrir les vannes des subventions publiques. 1 milliard d’euros servira à promouvoir des projets innovants, notamment dans le secteur automobile. Par exemple, une batterie électrique dont la première production démarrera en France dans quelques mois.
La France envisage en revanche l’arrêt de la commercialisation des véhicules thermiques en Europe en 2035, et souhaite développer et démocratiser les modifications électriques pour équiper tous les véhicules. On estime qu’en 2035 il y aura encore environ 20 millions de véhicules thermiques en France. H. La moitié du coût des véhicules français, et l’Etat prévoit de réduire les coûts pour les particuliers si cette technologie est encore chère en ce moment.
À cette fin, Bruno Le Maire et Roland Lescure ont annoncé un encadrement financier pouvant aller jusqu’à 20 millions d’euros pour les professionnels du rétrofit afin de financer des solutions industrielles permettant de faire évoluer cette technologie pour réduire les coûts. .
Enfin, les ministres ont lancé une mission d’accompagnement des filières les plus touchées en imposant le passage à l’électricité et l’adaptation de l’outil industriel aux évolutions technologiques futures (forge, fonderie, décolletage).J’annoncerai également ce que j’ai fait.
Roland Lescure dit : Avec Bruno Le Maire, nous accompagnons ces mutations industrielles et répondons par un soutien massif à l’innovation et à l’industrialisation sur toute la chaîne de valeur de l’industrie automobile. Outre les entreprises, c’est aussi une région où l’État soutient le développement de la structure industrielle afin que tous les salariés de l’industrie automobile se voient garantir une zone résidentielle et des perspectives d’emploi dans l’industrie à l’avenir. »
Même après qu’Emmanuel Macron a annoncé une prolongation de l’éco-bonus de 1 000 €, l’État s’en tient toujours à son rêve environnemental subventionné.