Stupéfaction : le cinéma ne serait donc pas une fidèle reproduction de la réalité et les bolides de Fast and furious ne rouleraient pas aussi vite qu’elles semblent le faire à l’écran. On tombe de l’armoire après les révélations du conseiller technique du film. Ou pas.
On nous cache tout, on nous dit rien. On était persuadé que Paul Walker et Vin Diesel étaient de très grands pilotes, capables d’en remontrer à Max Verstappen, et voilà qu’on déchante. De même que l’on pensait que les bolides de la saga Fast and furious étaient capables de doubler des avions de chasse et voilà que le conseiller technique des deux premiers opus nous explique que ce n’est que du cinéma.
Dans son livre Crashing Cars : How a Motion Picture Franchise Turned It (Crashs automobiles : comment une franchise cinématographique en a fait un art), ce spécialiste californien du tuning balance. Et c’est du lourd. Enfin presque. Car l’homme ne fait que révéler des facettes de son métier dont tout le monde se doutait, même si elles prennent une autre saveur lorsqu’un professionnel les reconnaît.
Des images accélérées
Ainsi, selon le conseiller, la Mitsubishi Eclipse qui apparaît dans le film, et que l’on croirait motorisée comme un dragster, ne développait que 125 petits chevaux. La Volkswagen Jetta maquillée comme un camion volé, également présente ? Elle n’a jamais dépassé 150 ch.
Lieberman explique que non seulement, que cétait des autos pour de faux, mais que le bruit des moteurs ne sont pas ceux des vrais engins, et qu’ils ont été rajoutés en postproduction. En plus, les images ont été accélérées au montage pour donner cette impression de vitesse. Et qu’il en est ainsi sur la majorité des films hollywoodien. Selon lui « aucune cascade, dans aucun film, ne se déroule à plus de 80 km/h. » Et donc, il est absolument inutile de disposer d’un moteur puissant capable d’accélérations démoniaques.
Quelques autos réellement efficaces quand même
Pour autant, l’honneur est sauf puisque trois autos du film sont de véritables sportives. Comme la Mazda RX7 qui développait réellement 239 ch, et la Nissan GT-R R33 et ses 305 ch. Quant à la Toyota Supra bi-turbo donnée pour 542 ch dans le film, elle atteignait réellement cette puissance. Lieberman le sait bien : c’était sa voiture personnelle.