La petite coréenne se fait discrète dans le paysage automobile. Pourtant, elle a l’avantage de proposer cinq portes et assez d’espace intérieur dans un tout petit gabarit. Une offre qui a de quoi séduire, d’autant que ce type de proposition tend à disparaître. Mais, avant de vous précipiter sur un modèle d’occasion, voici les différences à connaître avant et après son restylage.
C’est au Salon de Genève 2011 que Kia a dévoilé la deuxième génération de la Picanto. Une voiture sous forme miniature (3,59 m), parfaitement adaptée à l’aménagement en milieu urbain, mais sérieusement produite. L’habitacle ne présente rien de « cheap », il est homologué pour transporter cinq personnes et le coffre est suffisamment spacieux pour la catégorie 200 litres. Si son comportement routier est plutôt rassurant sur route, la mécanique est juste. En effet, il est proposé avec l’humble 1.0 de 69 ch et le 1,2 litre essence de 85 ch.
En mai 2011, la citadine est lancée sur le marché français. Il a été bien accueilli grâce à son prix abordable (sous la barre des 10 000 €) et ses équipements se sont révélés généreux avec climatisation, station d’accueil iPod et Bluetooth avec commande au volant, sièges arrière rabattables, antibrouillards aveugles… Cela va encore plus loin dans la version premium Premium avec rétroviseurs rabattables électriquement, phares automatiques…
Cette génération aura droit à une version à trois portes, sortie à l’automne 2011. À l’époque, il n’est pas rare que les citadines soient ainsi disponibles, comme les Peugeot 107 et Citroën C1, avec ces deux types de carrosserie. Cela fait désormais partie du passé.
La Kia Picanto vit dans l’ombre des récentes Renault Twingo III, Peugeot 108, Citroën C1 II et Volkswagen Up!. Afin de mieux lutter contre ces termes du catalogue, le constructeur l’a mis à jour. L’équipement s’enrichit encore avec l’arrivée du régulateur de vitesse dès le troisième niveau Active et l’option d’un système multimédia associé à un écran tactile de sept pouces.
Au niveau technique, les freins sont majorés avec l’adoption de disques plus grands (252 mm de diamètre contre 241) et les moteurs répondent à la norme Euro 6. Si le bloc 1.2 conserve ses 85 ch, le 1.0 descend à 66 ch.
Esthétiquement, les changements portent sur la calandre et les boucliers, notamment au niveau des antibrouillards. A l’arrière, le pare-chocs arrière a également été redessiné et comporte des pièces en plastique laqué noir. Enfin, les retouches sont assez subtiles, elles sont plus faciles à identifier dans l’image.