Le nouveau Hyundai Kona de deuxième génération, rival des Peugeot 2008 et autres Renault Captur, joue les excentriques avec un design très original. Il conserve ses versions 100% électriques et hybrides.
Lancé en 2017, le Hyundai Kona affichait déjà un style très particulier avec ses petites optiques étirées et sa face avant assez compliquée. La seconde mouture du SUV urbain coréen va beaucoup plus loin dans l’originalité et l’anticonformisme. Comme le gros van Staria, il ose un bandeau LED courant sur toute la largeur de la face avant avec des phares additionnels rejetés dans les coins. Comme la récente berline Ioniq6, il arbore aussi un long bandeau à LED sur la poupe, joliment fini. Il nous paraît ainsi plus élégant que son cousin le Kia Niro, passé lui aussi à une nouvelle génération il y a quelques mois. Notez qu’il reste plus petit que ce dernier avec une longueur de 4,35 mètres contre 4,42 mètres, même s’il se classe désormais parmi les plus gros modèles de la catégorie.
A l’intérieur aussi, le nouveau Kona sort le grand jeu avec une planche de bord digne d’une nouveauté électrique premium. Le combiné d’instrumentation se trouve sur une dalle numérique de 12,3 pouces et il y a une seconde dalle numérique de 12,3 pouces pour la console centrale.
Hyundai ne donne pour l’instant aucune info technique sur l’engin mais précise qu’il sera disponible avec des motorisations thermiques, hybrides ou électriques. Sachant qu’il repose sur la même plateforme que le Kia Niro, on retrouvera très probablement les mêmes motorisations que son cousin avec un bloc électrique de 204 chevaux (alimenté par des batteries de 64 kWh), mais aussi un groupe motopropulseur hybride de 141 chevaux. Reste à savoir si les variantes thermiques seront elles aussi proposées sur le vieux continent (rien n’est moins sûr).