Le gouvernement de l’état d’Australie-Méridionale va mettre en place un permis de conduire spécial pour les voitures de sport et autres véhicules très puissants. Une bonne idée ?
En Australie, comme dans votre pays d’origine, il vous suffit de passer un examen de conduite pour obtenir le droit de conduire une voiture de sport. L’apprentissage effectué dans ce cadre permet de vous familiariser avec les règles les plus élémentaires du code de la route et de la conduite à l’ancienne. Mais il est clair de ne pas comprendre les subtilités du comportement dynamique des voitures très puissantes. Dans ce domaine, l’épreuve du permis moto va beaucoup plus loin et forme précisément l’élève aux bases du sport automobile, histoire de lui faire comprendre les limites et les risques liés à la conduite de votre instance.
De l’autre côté de la planète, le gouvernement de l’Australie-Méridionale (l’état de l’Australie situé au centre sud de l’île principale australienne) entend réformer les permis de conduire automobile pour y ajouter une catégorie spéciale. Voulez-vous conduire une puissante voiture de sport ? Cela nécessitera de passer par un nouveau format d’apprentissage qui correspond aux performances de ces voitures. Un projet de loi va être déposé, dont le but est d’éviter des accidents tragiques comme celui survenu à Adélaïde en 2019 : le conducteur d’une Lamborghini a alors perdu le contrôle, tuant une femme à la sortie d’un parking de restaurant.
Le projet de loi, élaboré par le gouvernement sud-australien, prévoit également d’interdire la mise hors service des aides à la conduite dans les voitures de sport commercialisées dans l’État. L’idée d’un apprenti-permis-formateur aux principes importants de la conduite automobile est si puissante qu’elle nous semble dans tous les cas pertinente et transférable partout ailleurs dans le monde, y compris ici. À une époque où Tesla peut au moins se lancer comme une supercar ou s’en approcher, une formation minimale à la conduite dynamique aura du sens.