La détention de pneus hiver, chaînes et chaussettes à neige sera à nouveau obligatoire dans 34 départements à compter du 1er novembre. Mais comme l’hiver dernier, aucune sanction ne devrait toucher les automobilistes négligents.
Le 1er novembre marquera la deuxième année d’application de la loi montagne, rendant obligatoire l’équipement pour la conduite en conditions hivernales (pneus spécifiques, chaussettes ou chaînes) dans 34 agences, jusqu’au 31 mars 2023.
Selon une étude* menée par le Syndicat du Pneu, 75 automobilistes ont entendu parler de la loi, soit une augmentation de 23% par rapport à 2021 et 89% pensent que c’est une bonne initiative. De plus, 85 automobilistes qui se déplacent 2 à 3 fois par année en région montagneuse trouvent utiles les pneus d’hiver ou 4 saisons.
Ainsi, une affirmation est effectivement vraie, même s’il existe encore une réelle différence avec la réalité sur le terrain. « Nous sommes préoccupés par le manque d’informations éducatives officielles, qui ont été publiées l’année dernière », a souligné Tire Union, qui a souligné la nécessité d’informer les utilisateurs le plus tôt possible avant le délai de 31 mois. 10. Pour atteindre cet objectif, le l’organisation a également créé un site Internet spécifique.
Ce n’est qu’alors, après la première année au cours de laquelle le manquement au devoir est resté impuni, que tout est prêt à se poursuivre l’hiver suivant. « Les décrets d’application de la loi n’ont pas encore été signés, il est donc très probable qu’aucune sanction ne soit réimposée cette année », a déclaré à l’AFP Dominique Stempfel, président du Syndicat du Pneu. « On peut imaginer que les pouvoirs publics ne veuillent pas surcharger les automobilistes, qui doivent déjà faire face à la hausse du prix du carburant et à la flambée du coût de la vie. Mais même si l’intérêt n’est pas punitif, il contribue à inciter les automobilistes à s’armer. »
Une remarque particulièrement précieuse pour ceux qui ne se rendent qu’occasionnellement en montagne, et risquent « d’oublier » de s’équiper d’un matériel spécifique lors de leurs déplacements sur les zones concernées, et risquent de rencontrer des difficultés en cas d’accident. ‘intempéries.
Et Dominique Stempfel pointe une forme lâche d’autorité publique : « Les chaussettes à neige peuvent aider, mais elles ne servent à rien si elles sont rangées dans le coffre de votre voiture lorsque vous traversez un iceberg. Quant aux modèles à 12,90 € que l’on trouve sur certains sites de vente par correspondance, je ne suis pas sûr de leur résistance et de leur qualité d’adhérence.
En revanche, l’expert met en avant l’alternative intéressante que présentent les pneus 4 saisons : « Ils sont performants et permettent de ‘connecter’ avec les documents légaux, moyennant un surcoût d’environ 3 % à dimensions égales par rapport aux pneus été. .Si vous l’utilisez et que vous gardez vos chaussettes ou votre chaîne sur la tête, vous avez l’esprit tranquille. »
Enfin, interrogé sur la forte hausse du prix des pneumatiques ces derniers mois, Dominique Stempfel précise : « Cela est notamment dû à la hausse du prix du pétrole, mais aussi au prix des hévéas qui peuvent produire du caoutchouc naturel. Les pneumatiques ont été 12 à 18 mois, c’est super Le risque c’est qu’on vise des modèles assez bas de gamme, mais même ces modèles se vendent plus cher à cause du coût des matières premières et du transport. Et comme divers tests l’ont montré, des marques inconnues n’offrent que des garanties incertaines en matière de sécurité.