À partir de 2024, les batteries devront respecter de nouvelles règles. Plus écologiques, plus facilement remplaçables et recyclables, les batteries européennes vont devoir s’adapter à de nouvelles obligations votées par l’Union Européenne.
Smartphones, ordinateurs, électroménager, scooters ou encore voiture, la plupart de nos objets quotidiens sont aujourd’hui équipés de batteries.
Des éléments indispensables qui vont devoir respecter de nouvelles règles du jeu à partir de 2024, ainsi en a décidé l’Union Européenne, dans un texte adopté en fin de semaine dernière, et qui couvre l’ensemble du cycle de vie des batteries, de leur conception à leur recyclage.
Ainsi, dès 2024, les fabricants auront l’obligation de renseigner l’empreinte carbone totale de chaque batterie, de l’extraction minière à son recyclage. En 2026, de nouveaux critères de durabilité et de performance seront imposés, alors que dès 2027 le secteur automobile ne pourra inclure dans ses véhicules que des batteries ne dépassant pas une certaine empreinte carbone maximale. Après 2031, les batteries des véhicules devront incorporer 16 % de cobalt, 6 % de lithium et de nickel recyclés.
Les contraintes s’appliqueront donc progressivement à toutes les batteries produites en Europe, mais aussi dans le monde et importée au sein de l’Union Européenne. Une façon pour l’UE de favoriser une production locale de batteries, et de tenter de contrer, si c’est encore possible, l’emprise que détiennent l’Asie et les États-Unis sur ce marché.
Avec seulement 3 % de la production mondiale de batteries réalisée en Europe aujourd’hui le chemin est encore long, et l’objectif de 25 % fixé pour 2030 semble, au mieux, optimiste.
Enfin, le texte prévoit également un nouvel affichage pour les consommateurs avec l’obligation d’intégrer sur les batteries des étiquettes ou QR Codes détaillant les performances, la composition et la durée de vie de toutes les batteries circulant en Europe.