Avec la multiplication des ZFE (Zone à faibles émissions) dans plusieurs grandes agglomérations en France, la vignette Crit’Air est devenue indispensable pour bon nombre d’automobiles. Et malheureusement, comme on pouvait s’en douter, cela attire l’attention de certains escrocs.
Si vous faites partie de ces personnes qui ont récemment reçu un SMS disant : « Nos agents ont remarqué que vous n’avez pas la vignette demandée, merci de la récupérer via : https://critaircirculation.fr ». Soyez prudent car il s’agit d’une arnaque. Tout semble penser que c’est le site officiel, mais ce n’est pas le cas. Le lien vous amène à ce qui ressemble au site officiel de l’État avec un fond blanc, le badge « République française » et des références à des documents juridiques.
Comme sur le site officiel, vous devez entrer votre numéro de plaque d’immatriculation, votre nom, votre adresse, votre numéro de téléphone. Une page s’ouvrira alors vous proposant de commander votre vignette en ligne pour un montant de 2,95 euros et de la recevoir via Chronopost sous 2 à 3 jours ouvrés. Bien sûr, vous devez entrer les détails de votre carte de crédit, ce qui permet à ces escrocs de récupérer des informations confidentielles.
Les autorités semblent être au courant du développement de ces pratiques puisqu’un message est indiqué sur le site gouvernemental : « Attention aux escroqueries : le site officiel Crit’Air du ministère n’envoie pas de message SMS aux usagers pour acheter des vignettes ».
Les techniques de « pêche » ou « hameçonnage » en français sont de plus en plus courantes. Aux fins de récupération d’informations personnelles, vous devez veiller à ne jamais échanger d’informations confidentielles par téléphone ou sms. En outre, vous devez savoir qu’aucun régulateur public ou site Web commercial ne vous demandera de fournir des informations telles que votre mot de passe ou vos coordonnées bancaires directement via ce canal. Ensuite, vous devez faire attention aux adresses des sites Web que vous visitez. Par exemple, les administrations publiques se terminent souvent par « .gouv.fr ».