Des radars thermiques pour contrôler le covoiturage

Des radars thermiques pour contrôler le covoiturage

La Métropole de Lyon va mettre en place des radars thermiques pour contrôler la présence de passagers dans les véhicules et verbaliser les contrevenants qui empruntent les voies réservées au covoiturage.

Le Contournement de Lyon servira de site de test pour les nouvelles générations de radars jusqu’à la fin de l’année. Ces radars thermiques permettent de détecter la présence de passagers dans un véhicule et de photographier le numéro d’immatriculation d’un conducteur circulant seul dans une voie réservée au covoiturage.

« Nous faisons partie des régions retenues pour expérimenter ces radars d’ici la fin de l’année. L’axe M6/M7 entre Dardily et Pierre-Bénite sera le premier lieu d’expérimentation.

« Les radars ne sont jamais efficaces à 100%, poursuivent les élus, mais les pays approuvent les radars si le taux d’erreur est inférieur à 4%. H. De 96% ». Si les capteurs thermiques sont autorisés à détecter la présence de passagers derrière les vitres teintées, le problème des petits enfants dans les voitures confortables dos à la route, par exemple, demeure. Le flux de vacanciers sur la section lyonnaise de l’autoroute A6/A7, ces boulevards M6/M7, devrait fournir une bonne cohorte de cobayes, à condition que le radar soit déjà opérationnel cet été.

Certaines communes françaises ont déjà mis en place des voies réservées au covoiturage. Ces derniers sont généralement placés du côté gauche de la chaussée et identifiés par un panneau en forme de losange. Celles-ci sont réservées au covoiturage, aux transports en commun, aux taxis et aux véhicules zéro émission. Avec l’avènement de cette composante oppressante, nul doute que ces voies réservées deviendront plus efficaces.