Le cru 2024 du Salon de l’auto de Paris s’annonce riche en nouveautés. De l’Alpine A390 beta à la Renault 4 en passant par le Tesla Cybertruck, voici les autos qu’il faut absolument découvrir.
Par rapport au Mondial de l’auto 2022 qui n’a guère suscité d’enthousiasme, le cru 2024 s’annonce bien plus intéressant puisque plusieurs constructeurs ont répondu présent comme Audi, BMW, Citroën, Ford, Renault ou encore Volkswagen. Les firmes européennes ne comptent plus laisser les marques chinoises prendre trop d’ampleur, comme ce fut le cas il y a deux ans.
Du 14 au 20 octobre, il sera possible de découvrir et d’admirer de nombreux concept-cars, de nouvelles générations de modèles ou plus simplement des versions restylées.
Alfa Romeo
Alfa Romeo Junior
La marque sera présente avec son SUV urbain aux lignes pour le moins sportives. Son châssis est au diapason de son style, avec une efficacité certaine et un grand plaisir à son volant. Pour le quotidien, le manque de rangements et les places arrière peu accueillantes peuvent agacer. Le Junior est disponible en hybride et en électrique jusqu’à 280 ch.
Alpine
Elle est l’une des stars de ce Mondial de l’auto 2024. Alpine nous a concocté une petite sportive électrique sur la base de la R5 avec au menu deux puissances (180 et 220 ch) et plusieurs finitions. Il nous tarde d’en prendre le volant, mais les tarifs oscillant entre 38 700 et 46 200 € en rebuteront plus d’un…
Ce « beta » annonce sous la forme d’un concept le futur SUV de la marque. Il sera bien sûr électrique tout en se voulant sportif. Selon les versions, il disposera d’un ou deux moteurs électriques, mais les puissances restent encore inconnues. Sa commercialisation est prévue au second semestre 2025.
Audi
Elle est celle qui remplace la traditionnelle A4, mais elle ne joue plus tout à fait dans même cour puisqu’elle grandit pour culminer à 4,83 m de long, abandonne sa malle ou profit d’un hayon et se prend pour des airs de coupé. Toutefois, Audi conserve la variante break Avant. Motorisations essence et diesel sont au programme, les livraisons débuteront en novembre prochain.
Il s’agit de la nouvelle génération d’A6 qui adopte la technologie électrique, sans pour autant faire l’impasse sur le thermique. Cette e-tron Sportback, qui existe aussi en break Avant, avance une autonomie de 757 km. À noter qu’elle adopte aussi un hayon comme l’A5 (anciennement A4). Au départ, deux niveaux de puissances sont proposés (367 et 503 ch en S6), et les prix débutent à 66 500 € pour culminer à 106 500 €.
Si cette troisième génération de Q5 conserve indéniablement un air avec les anciens opus, il est entièrement nouveau. L’intérieur évolue sensiblement en faisant la part belle aux écrans avec une belle habitabilité, mais un coffre assez moyen pour le segment. Sous le capot, les 2.0 TFSI et 2.0 TDI de 204 ch bénéficient d’une micro-hybridation 48V et le V6 du SQ5 culmine à 367 ch. Mise de départ : 57 550 €.
BMW
Voici la réponse de BMW à Audi et son Q5. Le X3 fait peau neuve avec un style inédit, un intérieur très technologique et il se dote d’une version hybride rechargeable permettant de rouler jusqu’à 90 km en électrique. Cette dernière est facturée 71 900 €, mais la gamme débute à 63 900 €.
Le constructeur donnera également sa vision de l’avenir avec ses concepts Neue Klasse, une berline et un SUV conçus pour la propulsion électrique. Leur autonomie pourrait atteindre 1 000 km et la puissance irait jusqu’à 1 341 ch. Des chiffres qui témoignent de l’ambition de la marque.
Cadillac
Cadillac traverse à nouveau l’Atlantique pour s’attaquer au marché européen, dont la France. Son Lyriq compte ainsi devenir une alternative aux BMW iX, Audi A8 e-tron et autres Mercedes EQE SUV. Côté chiffres, son électromoteur développe 528 ch et son autonomie est évaluée à 530 km. S’il se révèle un peu moins cher que ses concurrents, comptez toutefois 81 200 € minimum.
Même s’il s’agit du petit frère du Lyriq, ce SUV mesure tout de même 4,82 m de long histoire de semer la zizanie du côté des Tesla Model Y ou Volkswagen ID.4. Pour le moment, Cadillac reste timide concernant ses spécifications techniques.
Citroën
Avec sa C3 et son pendant électrique Ë-C3, le stand Citroën devrait attirer les foules pendant toute la durée de ce salon. Bien conçue et surtout affichée à des tarifs attractifs, la C3 est une offre réellement pertinente.
Offrir sept places à bord d’un SUV pour moins cher que le Dacia Duster, voici la proposition du nouveau C3 Aircross. Comme pour sa C3 berline, le constructeur passe à l’offensive avec un modèle facturé à partir de 19 400 €. À noter qu’il est également disponible en électrique.
Enfin, Citroën viendra également avec une C4 restylée ainsi qu’un show-car encore jamais vu…
Dacia
Avec le Bigster, Dacia s’attaque à un nouveau segment, celui des SUV familiaux tels que les Peugeot 5008 ou Skoda Kodiaq. Comme à l’accoutumée, le grand frère du Duster offrira un très bon rapport prix/prestation.
Ford
Encore un nouveau SUV électrique ? Effectivement. Même si nom fait référence au coupé des années 70 et 80, il n’a plus rien en commun avec l’ancienne Capri. Plus long qu’un Peugeot E-3008 avec 4,63 m, il dispose de plusieurs moteurs dont la puissance varie de 170 à 340 ch. Côté autonomie, elle dépendra de la batterie choisie, entre 592 et 627 km. Les commandes sont déjà ouvertes pour ce Capri dont le prix de base s’élève à 46 400 €.
La firme accompagne son SUV Capri d’un autre SUV, l’Explorer. Légèrement plus petit (4,48 m de long), il partage la planche de bord avec son frère le Capri et s’alimente également en électricité. Sa gamme de moteurs est identique, mais l’autonomie moindre, de 566 à 602 km.
Plutôt discret sur notre marché, le Kuga s’offre une mise à jour sans en faire trop côté design. À l’intérieur, il adopte un grand écran tactile de 13,2 pouces associé au dernier système d’exploitation SYNC4. Surtout, le Kuga est le seul a cumulé la technologie hybride et la possibilité de s’alimenter à l’E85.
Restylé, vraiment ? Oui, enfin surtout à l’intérieur. Le Puma phase 2 adopte une toute nouvelle planche de bord avec notamment un grand écran multimédia de 12 pouces, contre 8 jusque-là, et le système d’exploitation SYNC4. Sous le capot, il conserve le moteur 1.0 Ecoboost profitant d’une hybridation 48V et proposé en trois puissances : 125, 155 et 170 ch.
Le ludospace aux airs de SUV veut jouer dans la cour des Peugeot Rifter, Citroën Berlingo et Renault Kangoo, pour ne citer que les plus connus. Disponible avec l’Ecoboost de 125 ch, il débarque également avec l’appui d’une version électrique dont le moteur développe 136 ch et la batterie affiche une capacité de 45 kWh. Le rayon d’action reste donc timide avec 285 km.
Kia
Le nouveau SUV urbain électrique de la marque coréenne, c’est lui ! Comme les autres modèles de la marque, son design est pour le moins distinctif. S’il boxe dans la catégorie du Peugeot E-2008, sa batterie de 81,4 kWh de capacité est davantage taillée pour le segment supérieur avec 600 km d’autonomie. Toutefois, il embarque un accumulateur plus petit (58,3 kWh) pour un tarif de base de 35 990 €.
Leapmotor
Cette marque est encore inconnue du grand public, mais elle ne devrait pas le rester très longtemps puisque c’est grâce au groupe Stellantis que la marque débarque en Europe. Ce SUV au nom manquant cruellement de créativité reste encore un mystère, tant au niveau de ses lignes que de son contenu technologique. Ses cibles ? Les Peugeot E-3008 et Renault Scénic.
Il est habitable, bien équipé, confortable et agréable à conduire. Toutefois, il ne peut rouler plus de 280 km sur autoroute et nécessite des temps de recharge trop longs. Difficile alors de s’imaginer partir en vacances à son volant.
Mini
La version énervée de la Mini sera double : thermique et électrique. La première avoisinera les 300 ch lorsque la seconde devrait dépasser les 220 ch, histoire de se confronter à l’Alpine A290.
Le petit SUV électrique, légèrement plus long qu’une Renault Clio, a pour lui un gabarit réduit idéal pour nos villes. Toutefois, la capacité de la batterie apparaît un peu juste (42,5 kWh) et surtout cette auto est fabriquée en Chine, lui interdisant le bonus. Il faut donc s’acquitter d’un chèque de 33 550 € minimum.
Peugeot
La 408 s’offre les services de la fée électrique avec l’électromoteur de 210 ch déjà vu sous le capot des E-3008 et DS 4. En revanche, elle a droit à une nouvelle batterie NMC de 58,2 kWh de capacité lui autorisant une autonomie de 453 km. Ce chiffre n’a rien d’extraordinaire d’autant que la charge rapide se limite à 120 kW.
Renault
C’est évidemment LA star du salon. La Renault 5 a tout pour elle, ou presque. Son autonomie est correcte, sa présentation respire le rétro, sa conduite est agréable… Il ne lui manque que des suspensions plus conciliantes et des tarifs moins élevés pour être parfaite.
Il n’y a qu’elle qui pourrait voler la vedette à la R5. Le retour de la 4L est encore un mystère, mais les références au passé seront nombreuses pour celle qui deviendra un SUV électrique. Plus grosse que la R5, sa commercialisation débutera l’année prochaine.
Voic un concept qui pourrait attirer beaucoup de monde sur la stand Renault tant son style est inédit pour la marque. Ces lignes et les différents détails se retrouveront très certainement sur les prochains modèles de la marque au Losange. De plus, elle s’équipe d’une motorisation hybride rechargeable agrémentée d’une pile à combustible. Le but est alors d’effectuer un trajet de 1 500 km dans un temps équivalent à celui d’une voiture thermique.
Il reprend le nom de la mythique camionnette, mais ce fourgon ne sera pas un modèle néo-rétro. Entièrement électrique, Renault promet un gabarit de Kangoo, une agilité de Clio et un volume intérieur de Trafic L1H2, difficile de faire mieux. Tiendra-t-il ce pari ? Réponse au Mondial.
Renault exhume une fois de plus ses modèles du passé avec cette R17 restomod. Il faut tout de même admettre que le résultat est convaincant, mais le retour du coupé 17 n’est pas au programme…
Skoda
Skoda revient-il aux fondamentaux avec des produits réellement compétitifs ? On peut légitimement le penser avec ce SUV électrique dénommé Elroq. Pour 33 300 €, vous bénéficiez d’une voiture de 4,48 m, au grand coffre (470 litres), capable de parcourir 370 km. Si vous signez un chèque de 44 430 km, elle vous emmènera pendant 560 km avant de devoir la brancher.
Tesla
Il a fait escale à Paris en mai dernier lors du salon Vivatech, mais il posera à nouveau ses (grosses) roues dans la capitale. Ce sera l’occasion de découvrir ce véhicule hors norme, dont seul Elon Musk en a le secret.
THK
THK LSR-05
On croirait le nom d’un magnétoscope du début des années 90, pourtant ce crossover électrique nippon est bien dans l’air du temps. Les portes à ouverture antagoniste laissent entrevoir une planche de bord entièrement recouverte d’écrans. Côté mécanique, il bénéficie de quatre roues directrices, dont celles de l’arrière intègrent les moteurs électriques, renforcés par un troisième moteur situé à l’avant.
Volkswagen
Avec la présentation des Mini JCW et Alpine A290, la marque allemande ne peut rester les bras croisés. L’ID.GTI Concept fera donc le déplacement pour annoncer fermement que VW compte se lancer dans l’aventure de la petite GTi électrique. Suscitera-t-elle autant d’intérêt que la première Golf GTi présentée il y a près de 50 ans ?
Xpeng
Cette marque très récemment implantée en France a débuté en 2014. Le G6 est le premier modèle à tenter sa chance dans nos contrées. D’une longueur de 4,75 m, il cible essentiellement le Tesla Model Y. Au menu : des qualités certaines, une autonomie de 435 ou 570 km pour un tarif de base de 50 990 €.