Des châssis Land Rover avec de la technologie chinoise dedans ? Eh bien oui, le constructeur anglais va sérieusement utiliser des plateformes du groupe Chery pour mettre au point plusieurs modèles électriques et thermiques, dont le nouveau Freelander.
Land Rover met toujours un point d’honneur à concevoir ses châssis, optimisant les capacités tout-terrain de tous les modèles de la gamme y compris ceux qui n’ont pas la vocation à crapahuter hors des sentiers battus. C’est aussi pour cela, d’ailleurs, que les modèles de Land Rover affichent souvent des masses importantes.
Mais alors que la marque vient de changer sa stratégie en créant trois sous-divisions (Defender, Range Rover et Discovery), Land Rover confirme qu’elle va développer d’autres nouveaux modèles en reprenant la technologie du Chinois Chery.
Des plateformes Chery pour le nouveau Freelander
Land Rover prévoit en effet de ressusciter le Freelander pour la Chine, grâce à la récupération de la plateforme électrique E0X mise au point avec Huawei et déjà utilisée dans différents modèles du groupe Chery en Chine (avec un circuit à 800 volts). Mais le constructeur anglais prévoit aussi d’utiliser la plateforme M3X du même groupe chinois, conçue elle pour les motorisations thermiques et hybrides rechargeables.
Le Freelander existera donc sous plusieurs formes et il sera assemblé en Chine à Changsu dans le cadre d’une nouvelle joint-venture avec Chery. On se demande bien évidemment si Land Rover prévoit d’exporter ces futurs modèles dans le reste du monde et notamment en Europe. Sachant que les instances dirigeantes du Vieux continent se préparent à taxer lourdement les voitures électriques chinoises importées (et que les Etats-Unis vont en faire de même), la stratégie tomberait sans doute un peu mal.