Nous avons tous connu ça au moins une fois sur une route tout juste gravillonnée. Il suffit qu’un véhicule vous croise pour qu’un gravillon vienne impacter l’angle de votre pare-brise où vous marque d’une belle étoile en plein milieu. Un petit incident de quelques millimètres qui risque à terme de se fissurer. Plutôt que d’attendre et de devoir changer le pare-brise, mieux vaut réparer tout de suite.
Les réparations de pare-brise sont désormais devenues monnaie courante. Rapides, elles se font en moyenne en 30 minutes et sont indispensables pour éviter qu’un minuscule impact ne se transforme sous l’effet du froid, de fortes chaleurs, ou des vibrations dues aux aléas de la route, en une magnifique fissure qui, à terme, peut traverser votre pare-brise de part en part jusqu’à vous obliger à le changer.
Comment répare-t-on un pare-brise ?
La réparation d’impact sur un pare-brise s’effectue après avoir chassé les poussières et les micro-débris du trou créé par le gravillon, à l’aide d’une pompe à vide. On injecte ensuite une résine sous pression qui va durcir sous l’action d’une lampe à ultraviolet. La zone réparée va être ensuite polie pour rendre au pare-brise son aspect et sa solidité initiaux.
La réparation est-elle toujours efficace ?
Les techniques de réparation ont largement fait la preuve de leur efficacité. Ce qui l’est parfois moins c’est la qualité du travail réalisé. Pour éviter tout inconvénient il est indispensable de faire appel à un centre spécialisé disposant de réparateurs professionnels expérimentés et spécifiquement équipé avec le matériel adéquat.
Faite dans les règles de l’art, la réparation ne diminuera en rien votre visibilité. De même, la réparation ne posera aucun problème esthétique puisqu’elle est pratiquement invisible.
En outre, la plupart des centres de réparation garantissent les réparations d’impact et les changements de vitres pour une durée variable allant d’un an, à vie selon les cas. De même, vous bénéficiez de la garantie légale de conformité liée aux vices cachés durant deux ans.
Attention toutefois, si à la suite d’une intervention vous constatez que la réparation présente un défaut, cette garantie ne pourra fonctionner que si votre véhicule n’a subi aucun choc ni ne présentait un défaut antérieur à la réparation.
Peut-on toujours réparer un impact ?
On peut réparer un impact à condition que ce dernier ne se trouve pas dans le champ de vision du conducteur, qu’il soit positionné à plus de 5 cm des bords extérieurs du pare-brise et à plus de 2 cm du ou des détecteurs de pluie, et qu’il ne soit pas plus grand qu’une pièce de 2 €. Vous pouvez faire réparer simultanément 3 impacts au maximum qui doivent entrer dans les catégories œil-de-bœuf, feuille de trèfle, demi-lune, aile d’abeille ou encore étoile.
De même, on peut également traiter une fissure à condition que cette dernière ne dépasse pas 30 cm de long et se trouve hors de votre champ de vision.
En dehors de cela vous serez obligé de changer votre pare-brise.
Que coûte la réparation ?
Le coût de la réparation d’un pare-brise dépend de votre contrat d’assurance.
Si vous disposez d’une garantie « bris de glace », seule la franchise restera en théorie à votre charge. En théorie, car de nombreux centres ont fait de la prise en charge de votre franchise un produit marketing pour vous inciter à venir chez eux.
Si vous êtes au tiers et que vous ne disposez pas d’une garantie « bris de glace » optionnelle, le coût de la réparation sera d’environ 90 €. Ce qui reste minime comparé à un remplacement qui peut représenter plus de 800 € pour un simple pare-brise. Sans compter le recalibrage obligatoire de la caméra embarquée si votre véhicule est doté d’un système d’aide à la conduite.
Dans tous les cas n’hésitez pas à comparer les prix et à faire jouer la concurrence.
Et si je décide de ne pas faire réparer ?
Votre impact ne vous gêne pas plus que ça et il n’a pas « bougé », alors à quoi bon faire réparer ? Sachez que c’est un choix qui peut parfois coûter cher car si l’impact est placé dans votre champ de vision ou trop important, en cas de contrôle routier vous risquez une amende de 375 €. La faute en incombe au Code de la Route qui stipule que « tout objet ou acte susceptible d’altérer la transparence de la vision du conducteur expose celui-ci à une amende ». Et en plus vous serez bien souvent dans l’obligation de faire réparer. En outre, lors du passage au contrôle technique, vous risquez de vous faire recaler pour « défaillance majeure » ou « critique » avec en prime la réparation encore une fois obligatoire et la contre-visite en prime.