D’après un document consulté par les journalistes des Echos, le gouvernement français aurait déjà acté la sauvegarde du bonus écologique réservé aux voitures électriques, mais aussi la reconduction du « leasing social ».
Le bonus écologique réservé aux voitures électriques neuves de moins de 47 000€ et 2,4 tonnes est actuellement d’un montant de 4 000€ pour les Français déclarant plus de 15 400€ par parts en revenus annuels. Il restera sur cette formule jusqu’à la fin de l’année 2024, après quoi son montant pourrait baisser (rappelons qu’il a été totalement supprimé pour les professionnels au début de l’année et que les voitures électriques fabriquées en Chine, au Japon, aux Etats-Unis ou en Corée du Sud sont désormais exclues du dispositif).
Une chose est sûre, d’après les journalistes des Echos qui ont pu consulter le contrat stratégique de filière quinquennal entre le monde de l’automobile français et l’Etat, négocié conjointement par la Plateforme automobile française et le ministère de l’Economie : le système du bonus écologique sera maintenu au moins jusqu’en 2027. Le document prévoit également le maintien du « leasing social », mis en place au début de l’année 2024 et arrêté à la fin du mois de février dernier après un très gros succès. Ce « leasing social » reviendra donc l’année prochaine (mais aussi en 2026 et 2027), possiblement dans un format différent.
25 000 bornes rapides en 2027
Toujours d’après le même document, le gouvernement s’engage à atteindre le chiffre de 25 000 bornes de charge rapide d’ici l’année 2027. En revanche, on ne parle plus que d’une puissance à au moins 50 kW et non plus 150 kW comme c’était le cas précédemment.
Rappelons que lors des années précédentes et en 2024, l’élaboration du bonus écologique et du leasing social a ressemblé à un véritable casse-tête pour les financiers du ministère de l’Economie. Il sera intéressant de voir ce qu’ils choisissent de faire pour l’année prochaine, dans un contexte où les ventes de voitures électriques augmentent mais qu’elles semblent toujours nécessiter un soutien public pour convaincre la clientèle. Pas facile, sans doute, d’arriver à un budget à l’équilibre. Peut-être qu’il leur faudra compter sur les acheteurs de voitures fortement malussées pour compenser ?