Les courroies de distribution, nous en avons tous entendu parler. C’est en effet une partie critique du fonctionnement d’un moteur thermique. Pour tous ceux qui en sont propriétaires, le constructeur spécifie une période de remplacement en temps et en kilométrage. mais pourquoi ? Est-ce vraiment important de faire ces alternatives coûteuses ? Car il est facile de reporter voire de sauter cela pour éviter de payer une facture en concession d’au moins 400 euros (dans un petit garage pour les modèles simples) à plus de 1 000 euros pour un moteur plus complexe. Allons droit au but : c’est une (très) mauvaise idée. C’est pourquoi. Pour bien le comprendre, il est nécessaire d’expliquer à quoi sert une courroie de distribution et à quoi vous seriez exposé en cas de casse. Et bien distinguer la « courroie » de distribution qui se remplace de la « chaîne » de distribution (en métal) qui ne doit pas se remplacer. Cette courroie de distribution, en caoutchouc renforcé, sert à relier le moteur inférieur (vilebrequin) et le moteur supérieur, en l’occurrence l’arbre à cames (pour l’ouverture et la fermeture des soupapes), et à rendre l’ouverture de ce dernier liée au circuit interne moteur thermique 4 temps. Ainsi, ils s’ouvrent et se ferment au bon moment et il n’y a aucun risque que le piston touche la soupape lorsqu’il atteint le point le plus haut du cylindre (PMH, point mort haut). Peut-être un peu technique pour les plus bêtes d’entre nous. Il faut se rappeler que si la courroie s’use puis casse, les pistons et les soupapes sont désynchronisés et dans la grande majorité des cas le premier va heurter le second et les casser ou les plier, provoquant le gel du moteur dans presque tous les cas .